Suite à une expérience de mort imminente, Jean, un professeur de psychologie sociale d’une soixantaine d’années voit sa vie et ses convictions scientistes bouleversées. Pour trouver des réponses aux questions qui le hantent, s’essaie, par désespoir, par jeu, à une forme particulière de spiritisme, la transcommunication expérimentale dans laquelle on capte les voix des défunts avec un magnétophone.
L'histoire d'une rencontre qui n'aurait jamais dû avoir lieu, entre une employée de maison et un photographe homosexuel de vingt ans son cadet. Leur histoire, dans une ville ''No man's land'' du centre de la France, dure tout un été, quelques années avant l'an 2000. Chaque nuit, ils arpentent les rues de cette ville...
Nous sommes en 1979. En été. Dans une petite ville de la Sologne profonde. Caleb, un adolescent de quinze ans au physique de dieu grec, séduit, par désœuvrement, en lui mentant sur son âge, son identité, Nadine, une bibliothécaire de quarante ans. Caleb a un frère, Estéban, qui aspire à devenir romancier. C’est Estéban qui dirige son frère exactement comme le ferait un scénariste de cinéma. C’est lui qui instigue chacun des faits et gestes de son frère. C’est lui qui invente au fur et à mesure les péripéties, les rebondissements, de cette histoire de séduction qu’ils pensent, l’un et l’autre, sans conséquences. Nadine, bien sûr, tombe amoureuse de ce jeune homme qu’elle présente à son mari Pierre lequel, à son tour, est envoûté par le charme du jeune homme. Si elle commence comme un conte pervers, cette histoire d’affinités électives finira par tremper sa plume dans l’encre noire et rouge des chansons réalistes de Damia.
Les envoûtés raconte l’histoire de ce heurt entre deux cabossés qui n’ont en apparence rien en commun, si ce n’est l’obsession incurable de vivre leur folie d’être comme si chaque jour était le dernier… Une rencontre entre deux êtres qui ont sciemment choisi les marges pour habiter le monde d’une façon qui n’appartient qu’à eux.
L’histoire se passe en province, dans les années soixante-dix. Le narrateur, Gaspard, un adolescent de 17 ans, tient dans son journal le compte rendu quotidien du harcèlement homophobe dont il est la victime. Son bourreau est une élève de son lycée, Georgia. C’est une jeune fille émancipée qui vit en communauté avec son frère Francis et ses amis motards. Au lycée, Georgia ne fait rien. Elle est jugée par l’administration scolaire comme de la graine de délinquante, une sorte d’amazone néo-nazie, une brebis irrécupérable qui passe ses récréations à fumer des Craven A., à boire au goulot sa flasque en argent au contenu suspect et à lire exclusivement les romans de son écrivain préféré : Louis Ferdinand Céline.
