Winnipeg mon amour est un hommage doux-amer à la ville natale de Guy Maddin, au Canada.
Winnipeg est la ville des superlatifs, selon le réalisateur : la plus froide au monde, le plus petit parc du monde, la ville des somnambules, des magnétiseurs et des séances de spiritisme, une ville somnolente, habitée par les esprits. C’est ainsi que la décrit à la première personne un narrateur fatigué, en la regardant défiler derrière la fenêtre d’un train. Plongeant son regard dans le paysage délavé, il repense à son enfance, à l’histoire et à la topographie de sa ville.
Guy Maddin passe sa jeunesse en compagnie de sa soeur adolescente, sur l'île mystérieuse dont il héritera un jour. Ils partagent cet endroit avec une horde d'orphelins vivant en communauté dans le phare, qui fait office d'orphelinat. Chacun de leur geste est rigoureusement surveillé par la mère dominatrice et tyrannique de Guy, depuis le sommet du phare, pendant que son père, un scientifique et inventeur, travaille de jour comme de nuit dans le plus grand secret, au sous-sol.
Lady Port-Huntly, magnat de la bière de Winnipeg lors de la Grande Dépression de 1933, organise le concours de ''la musique la plus triste du monde'' pour promouvoir son bar. Des musiciens arrivent alors du monde entier, appâtés par les 25 000 dollars de prix...
Guy Maddin est en proie à des forces qu'il ne peut contrôler. Des forces qui n'ont de cesse de l'empêcher d'être un bon fils et un bon mari. Sa rencontre avec Meta, une jeune fille dont il tombe amoureux, va bouleverser sa vie.
Guy Maddin est en proie à des forces qu'il ne peut contrôler, des forces qui n'ont de cesse de l'empêcher d'être un bon fils et un bon mari. Sa vie bascule lorsqu'il rencontre Meta, une jeune fille dont il tombe instantanément amoureux et dont l'unique obsession est de se venger de sa mère qui a assassiné son père adoré.
Sur une chorégraphie de Mark Godden pour le Canada's Royal Winnipeg Ballet, une version fidèle au détail près mais muette et dansée du roman de Bram Stoker. Projeté avec In absentia, un court métrage des frères Quay, un essai sur le rapport de la musique à l'image, sur une partition de Karlheinz Stockhausen.
Dans la cité d'Arkhangelsk, un soldat canadien, un aviateur belge et une infirmière russe - à jamais perturbés par les gaz moutarde et les horreurs de la guerre - se retrouvent affligés de troubles de la mémoire tels qu'ils en oublient à tout instant l'objet de leur amour.
Début du siècle à Gimli, au Manitoba. La peste bubonique entraîne Einar et Gunnar dans la même chambre d'hôpital. Au début, les deux hommes sont amis, mais la jalousie de l'un pour les talents de séducteur de l'autre les éloigne. Ils deviennent soudainement d'implacables ennemis quand ils se révèlent leur plus sombre secret...
Le bourg de Tolzbad est bati en équilibre précaire sur le flanc d'une montagne des Alpes, à la merci des avalanches. La règle d'or y est le silence, chaque bruit pouvant provoquer l'étendue de la mort blanche. C'est dans cette atmosphère oppressante que se multiplient, sous des dehors puritains, des amours obsessionnelles et incestueuses.
Le réalisateur canadien Guy Maddin, expérimentateur barré et résistant d'un cinéma artisanal, raconté par ses acteurs, ses pairs et lui-même.
Pour leur plaisir et le nôtre, Guy Maddin, Galen Johnson et Evan Johnson ont recréé Vertigo d’Alfred Hitchcock en utilisant exclusivement des plans de films et séries télévisées dont l’action se déroule à San Francisco.
