Né à Roehampton, Jake Scott a de qui tenir puisque son père et son oncle, respectivement Ridley et Tony Scott, sont en passe de devenir deux pointures d'Hollywood, chacun dans leur genre. Jake suit donc la même voie que son Rid' de père et se fait la main dans le milieu du clip et de la publicité.
Très vite son travail original pour des groupes indie comme REM, The Strokes, Radiohead ou Massive Attack lui vaut d'être reconnu et remarqué par les studios, toujours avides de nouveaux talents. Il se voit ainsi confier, en 1999, la réalisation d'un western de série B, Guns 1748. Manque de chance : le style épileptique du film rappelle plus les pires heures de tonton que les meilleures de papa et Jake est renvoyé à ses chères études après le flop de ce premier coup d'essai.
Qu'à cela ne tienne, il se remet au travail sur des publicités, voit son travail pour Nike (il est à l'origine de la campagne "Move") récompensé dans les festivals spécialisés et, de son propre aveu, cherche sa voie de cinéaste loin du salmigondis de Guns 1748. Cette recherche l'amène donc, en 2009, à s'intéresser au scénario très intimiste de Ken Hixon, Welcome to the Rileys. Le second test sera le bon : le film est remarqué à Deauville pour sa pudeur et son style et sort en salles en 2010.
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