Jean-Pierre Castaldi

C'est chez René Simon en 1965, que Jean-Pierre Castaldi découvre sa passion pour le métier de comédien, il fait ses premières armes en faisant de la figuration, pour le théâtre puis le cinéma.

En 1966 Jean Laurent Cochet devient son  professeur. Cette rencontre va être décisive pour la suite de sa carrière. Il arrête ses études et se consacre entièrement à l'art dramatique. Il croisera d'ailleurs à ce cours quelques jeunes débutants qui feront parler d'eux comme Fanny Ardant, Gérard Depardieu ou Andréa Ferréol.

Le théâtre lui ouvre ses portes, il joue notamment sous la direction de Sacha Guitry. Mais la télévision qui va lui permettre de se faire connaître du grand public, notamment grâce à la série Les Enquêtes du commissaire Maigret. C'est aux côtés de Terence Young qu'il fait ses débuts au cinéma avec L'arbre de Noël (1969).

S'il est d'abord retenu pour des rôles dramatiques, comme celui de Collard dans La Race des Seigneurs (1972) ou pour son rôle de journaliste dans L'Affaire Dominici, sa carrure et son faciès reconnaissable sont  rapidement utilisés dans le registre comique. On le retrouve en 1982 dans Pour cent briques t'as plus rien... ou encore le célèbre Promotion canapé en 1990. Autre genre qui convient à cette véritable « gueule » : les  films policiers. Un exercice qu'il a déjà eu l'occasion d'explorer avec notamment French Connection 2 en 1975 de Frankenheimer. 

Jean-Pierre Castaldi est un comédien hors norme qui peut aussi bien s'illustrer dans des rôles noirs, que dans des comédies populaires à l'image de sa collaboration avec Claude Zidi dans Ripoux contre ripoux, Profil bas ou plus récemment Astérix et Obélix contre César.

Jean-Pierre Castaldi tournera par la suite dans des films très différents comme Ma femme ... s'appelle Maurice de Jean-Marie Poiré en 2002. En 2005 il tourne aux côtés de Carole Bouquet et Aldo Maccione  dans le film Travaux, on sait quand ça commence... de Brigitte Roüan.