Elle sera nominée à plusieurs reprises pour le Molière de la meilleure révélation féminine, en 2001 pour la pièce Dany et la grande bleue, mise en scène par John Pepper, et en 2004 pour 84, Charing Cross Road, mise en scène par Serge Hazanavici.
Une pièce très remarquée qui consacre son talent, qu’elle a parallèlement déployé devant la caméra de nombreux cinéastes. Son chemin a croisé celui de Thomas Gilou pour Raï en 1995, de Mathieu Kassovitz pour Assassin(s) et Jerôme Cornuau pour Bouge ! en 1997, de Robert Enrico pour Fait d’hiver, de Cédric Klapisch pour Peut-être et Manuel Boursinhac pour Un pur moment de rock’n roll en 1999, de Coline Serreau pour Chaos en 2001, de John Pepper pour Papillons de nuit et de Fabien Onteniente pour 3 zéros en 2002, de Claude Duty pour Filles perdues, cheveux gras et de Marina de Van pour Dans ma peau en 2002, de Claude Duty pour Bienvenue au gîte en 2003 et de Tristan Aurouet et Gilles Lellouche pour Narco en 2004. Elle est devenue l’une des actrices les plus douées de sa génération.
Aussi à l’aise dans le registre de la comédie que dans celui du drame, elle en impose, avec une incandescence naturelle et resplendit à chacune de ses apparitions, que ce soit, dernièrement, dans le film de Denis Thybaud, Dans tes rêves, d’Edouard Baer Akoibon, de Mabrouk El Mechri Virgil, de Jérôme Cornuau Les brigades du tigre ou celui de Zabou L’homme de sa vie, qui lui a également proposé l’un des rôles de la pièce qu’elle a récemment présentée au Théâtre de la Madeleine, Blanc.
Léa Drucker est devenue au fil de ses prestations une valeur sûre, et elle a apporté dans Tel père telle fille (2007) son charme et sa fougue au rôle d’Alice. En 2008, elle est choisie par Antoine de Caunes pour incarner la compagne de Coluche.En février 2009, elle est l'objet des désirs d'elie semoun dans Cyprien.