Ana, une jeune photographe, travaille sur un film qui dresse le portrait d’Andréa de Alphonse, une française mariée à un poète chilien au début du XXe siècle qui s’exilera au Chili à la mort de son mari. Entre la France et le Chili, tiraillée entre la réalité de ses rencontres et la présence toujours plus forte du personnage d’Andréa, Ana va voir son destin basculer progressivement.
Une femme arpente à la manière des anciens troubadours les routes verdoyantes du Périgord. Rêve, mythe ou simple réalité elle fait la rencontre d’autres femmes qui se racontent. Un périple porté vers le songe, propice à l’errance, à la liberté. La transhumance serait un moyen d’aborder une certaine vision de l’identité, toucherait les questions liées à sa perte et à une certaine forme d’oubli.
Aujourd’hui, plus de trente ans après le début de l’épidémie, il est possible de porter un regard sur l’histoire culturelle et sociale du sida. Le sida peut être considéré comme un événement non porteur de sens mais comme générateur, initiateur, producteur de nouvelles pratiques militantes.
