Tulle, 9 Juin 1944. 99 hommes sont pendus aux balcons et 149 déportés par la 2è division S.S. Das Reich. Celle qui le lendemain massacre les habitants d’Oradour-sur-Glane. A Tulle, une chape de plomb s’est abattue sur la ville. Le silence et la douleur comme un poison inoculé. La parole enfin libérée dans le film de Patrick Séraudie peut-elle être, par delà les générations, son antidote ?
Le 10 Juin 1944 à Oradour-sur-Glane, Robert Hébras échappe à la mort.
Une vie avec Oradour retrace son histoire, avec le récit minutieux de cette journée, filmé dans les ruines du village-martyr. Un drame ancré dans notre mémoire collective et qui reste le plus important massacre de civils en France sous occupation allemande.
C’est aussi l’exemple d’une vie déterminée par le désir de témoigner inlassablement pour que l’Histoire ne se répète plus. Elle porte l’empreinte du souvenir et du désir de vivre, une empreinte qui transcende une vie.