Né à Paris, Philippe Diaz fait des études de philosophe à la Sorbonne avant de se lancer, au début des années 80, dans la production cinématographique. Il s'épanouit ainsi en réalisant et produisant des courts-métrages, des documentaires et des films institutionnels.
Ce n'est qu'après ces différents coups d'essai qu'il se lance à corps perdu dans la production, contribuant notamment à lancer la carrière de cinéaste majeur comme Leos Carax dont il produit le succès Mauvais Sang (1986) ou Tony Gatlif avec lequel il s'associe sur Rue du Départ.
Particulièrement exigeant dans ses choix, il a également à son actif des films de Nicolas Klotz (La Nuit Bengali, 1988) et l'oeuvre polémique de l'acteur/réalisateur Gérard Blain, Pierre et Djemila (1989). Grâce au succès de sa collaboration avec la Columbia sur le film de Nicolas Klotz, il met un pied aux Etats-Unis et commence à travailler avec New Line (L'Affaire Walraff) et Columbia (Heavy Metal F.A.K.K.2).
Désormais installé à Los Angeles, il revient à la réalisation avec des sujets qui lui tiennent particulièrement à coeur : la politique internationale et les questions de paupérisation qu'il traite dans deux documentaires, Nouvel Ordre mondial (Quelque part en Afrique) en 2000 et surtout La Fin de la pauvreté ? (2008).
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