Romain Duris naît le 28 mai 1974. Il fait ses débuts au cinéma 20 ans plus tard devant la caméra de Cédric Klapisch dans Le péril jeune, un téléfilm produit par Arte qui fort de son succès d'audience et critique, se voit gratifié d'une sortie en salle.
Duris y tient l'un des rôles principaux, celui d'un leader d'un groupe de jeunes des années 70, décédant prématurément d'une overdose. Pour cette 1ère expérience, il est entouré d'un grand nombre de jeunes espoirs du cinéma français de l'époque, dont Vincent Elbaz, Elodie Bouchez et Hélène de Fougerolles qui ont depuis confirmé aussi bien leur présence que leur talent.
Il enchaîne l'année suivante avec un 1er film, Mémoires d'un jeune con de Patrick Aurignac, avant de retravailler avec Klapisch dans Chacun cherche son chat, oeuvre intimiste et originale, se déroulant exclusivement dans le XIème arrondissement de Paris, et où il interprète un musicien plus intéressé par sa batterie que par sa charmante voisine, incarnée par Garance Clavel. En 1997, il rejoint le casting de Doberman de Jan Kounen, qui met en vedette le couple Vincent Cassel - Monica Bellucci.
Le film, ultra-violent, à l'esthétique très bande-dessinée fait scandale et s'attire la foudre des critiques. Entre temps, Romain Duris participe à 2 clips vidéo : Kootchi de Neneh Cherry, réalisé par Jean-Patrick Mondino, et Faut qu'j'travaille de Princesse Erika, réalisé par Olivier Dahan.
Il s'essaye également au théâtre avec Grande école, une pièce de François Grosjean. Mais c'est véritablement l'année 1997 qui s'avère être un tournant dans la carrière du jeune acteur, puisqu'il accepte le rôle titre de Gadjo Dilo du cinéaste d'origine tsigane, Tony Gatlif. Dans ce récit qui mêle fiction et réalité, Romain Duris y campe Stéphane, un Parisien qui débarque en plein hiver en Roumanie, en quête de la voix d'une chanson.
Au cours de son périple, il rencontre dans la région de la Valachie, une communauté tsigane à laquelle il va s'intégrer, vivre une expérience humaine intense et trouver l'amour auprès de Rona Hartner. Aux portes du documentaire le film est remarquable, et l'acteur qui s'est beaucoup investi dans cette aventure en côtoyant notamment ce peuple jusqu'à en apprendre sa langue, le Rom, décroche pour sa performance une nomination aux Césars 1999.
Revenu en France, il retrouve Olivier Dahan pour Déjà mort, l'histoire d'un groupe de jeunes bourgeois de Nice qui sombre dans la drogue et le porno.
Déjà mort lui permet de travailler avec d'autres jeunes comédiens de talent, parmi eux : Clément Sibony, Benoît Magimel et Zoé Félix. La suite de sa carrière est surtout marquée par de nouvelles collaborations avec des réalisateurs qu'il connaît déjà bien : Cédric Klapisch avec Peut-être, où il donne la réplique à Jean-Paul Belmondo, Je suis né d'une cigogne de Tony Gatlif, toujours avec Rona Hartner comme partenaire et Le petit Poucet d'Olivier Dahan.
Puis il tient le rôle principal dans L'Auberge espagnole, aux côtés de Audrey Tautou et Judith Godrèche, toujours mis en scène par Cédric Klapisch. D'ailleurs on le retrouve en 2005 dans Les poupées Russes, suite de L'Auberge espagnole, et toujours réalisé par Cédric Klapisch. On le suit dans le périple de sa vie 5 ans après ses déboires espagnols.
En 2007, il est à l'affiche de Molière de Laurent Tirard puis il est Samuel, dans L'âge d'homme... maintenant ou jamais, un ex-célibataire endurci qui se donne 24h pour décider s'il va rompre ou non avec Tina, une photographe avec qui il vit depuis un an. L'année suivante, il retrouve une nouvelle fois Cédric Klapisch pour Paris. En 2009, il joue aux côtés de John Malkovich et d'Evangeline Lily dans Et après.
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