Sami Bouajila intègre le Conservatoire Régional de Grenoble puis entre au Centre d'Arts Dramatiques de St Etienne. Avant de monter sur les planches de différents théâtres Shakespeare, du Marivaux ou du Koltès.
Il décroche en 1991 son 1er rôle dans La thune de Philippe Galland qui lui vaut une mention aux prix Michel Simon pour son personnage d'ado de banlieue débrouillard et ambitieux. Sa filmographie s'agrandit avec Les histoires d'amour finissent mal... en général, Silences du palais et Bye Bye.
Sa carrière prend un accent international lorsqu'il côtoie Denzel Washington et Bruce Willis en terroriste palestinien dans Couvre-feu (1998).
Très vite il retrouve l'hexagone et le succès avec 2 longs-métrages en 2000, Drôle de Félix de Ducastel et Martineau et La Faute à Voltaire d'Abdel Kechiche. Sami Bouajila est aussi à l'aise dans les comédies romantiques (La Répétition, Embrassez qui vous voudrez) que dans les films d'action (Nid de guêpes).
En 2005 et 2006, il s'implique dans 2 films lui permettant de renouer avec ses racines : Zaïna, cavalière de l'Atlas tourné dans le désert marocain puis Indigènes, film de guerre sur les soldats nord-africains mobilisés en 1943. Le long métrage de Rachid Bouchareb obtient en 2006 à Cannes un Prix d'interprétation masculine partagé avec Jamel Debbouze, Sami Naceri, Roschdy Zem et Bernard Blancan. En 2007, il est à l'affiche des films Les Témoins (André Téchiné), Le Dernier gang (Ariel Zeitoun), et 24 Mesures (premier long métrage de l'acteur Jalil Lespert).
En 2009, Sami retrouve Rachid Bouchareb à l'occasion de London River, drame autour de l'attentat du métro londonien.
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