Face à des problèmes sur le front intérieur, Murra, 15 ans, est sur le point de s'en prendre à lui. Jusqu'à ce que son oncle policier contrecarre son comportement autodestructeur avec une bouée de sauvetage : un « safari photo pour enfants à risque ». Murra n'est pas entièrement convaincue, mais elle rejoint bientôt l'acharnée Kylie, le coincé Sean, le joyeux Elvis et les conseillers du camp Fernando et Michelle pour un voyage en bus transformateur vers le Pilbara. Sur le sentier, les adolescents découvrent le plaisir, l'amitié et les premiers coups de cœur, ainsi que les forces de la « réalité » qui percent la bulle de la jeunesse.
D’un grand pouvoir d’évocation, Mystery Road est plus brûlant que le soleil de l’Australie. Jay – un enquêteur de police (interprété avec brio par Aaron Pedersen) – revient dans son village natal, à la campagne, et commence à travailler sur sa toute première affaire d’homicide (une adolescente assassinée). Pendant son enquête, la collaboration des habitants de l’endroit et, encore plus inexplicable, celle de son propre corps de police, est difficile. Et comme si sa mission n’était pas assez difficile, sa propre fille ne lui parle plus et sa femme, dont il est séparé, n’a pas encore terrassé un démon qui, à une certaine époque, tenait Jay dans ses griffes. Se déroulant dans l’arrière-pays australien complètement sauvage et isolé, Mystery Road progresse avec précision et intensité, pendant qu'il entraîne l’auditoire jusqu’à l’apothéose cinétique du film. L’écriture convaincante et les performances subtilement nuancées donnent vie à un monde d’ombres, où il est difficile de ne pas se poser la question : « À qui pouvons-nous faire confiance sur cette “route mystérieuse”? Mettant en vedette Hugo Weaving (The Lord of the Rings, The Matrix) et Ryan Kwanten (True Blood).
