Couronné par les prix Pierrot du Festival de Berlin et le prix Jean Gabin en 1998, c’est sur les planches des cours Florent que Vincent Elbaz fait ses premiers pas. Il se produit régulièrement sur scène avant de décrocher en 1994 un premier rôle phare, celui d’Alain dans Le Péril jeune de Cédric Klapisch qu’il retrouvera régulièrement en 1999 pour Peut-être et en 2002 dans Ni pour ni contre.
Après Le plus bel âge… de Didier Haudepin en 1995, Enfants de salaud de Tonie Marshall en 1996, c’est Philippe Harel et Thomas Gilou qui lui donnent l’occasion d’imposer son physique d’irrésistible rebelle avec Les randonneurs et La vérité si je mens !, 2 films qu’il tourne en 1997 et qui lui assurent un élogieux succès populaire.
Il enchaîne, se diversifie, passe de rôles assez classiques, où il joue sur ses qualités de séducteur, notamment dans Petits désordres amoureux d’Olivier Péray en 1997, Un pur moment de rock’n roll de Manuel Boursinhac en 1999, La parenthèse enchantée de Michel Spinosa en 2000, Rue des plaisirs de Patrice Leconte en 2002, Embrassez qui vous voudrez de Michel Blanc également en 2002, à des rôles plus fantasques comme dans Quasimodo d’el Paris de Patrick Timsit en 2001 ou encore Absolument fabuleux de Gabriel Aghion en 2000.
On a pu le voir en 2005 dans les films de Denis Thybaud Dans tes rêves, qui lui a permis de s’imposer dans un nouveau registre plus sombre, dans Ma vie en l’air de Rémi Bezançon et dans Le parfum de la dame en noir de Bruno Podalydès, qui lui ont donné la possibilité d’exploiter avec finesse son potentiel comique. En 2008, on le retrouve dans Les randonneurs à St tropez. Car c'est vraiment dans le registre de la comédie où cet acteur est totalement à l'aise : la preuve dans Tellement proches, comédie familiale de Eric Toledano et Olivier Nakache.