Elle intègre en 1996 le Conservatoire Royale de Bruxelles où elle suivra des cours pendant 3 ans. Assidue et appliquée, Virginie sait que dans ce métier rien ne s'obtient sans beaucoup de travail. C'est pourquoi elle multiplie les occasions de monter sur scène ainsi que les différents stages qui lui permettent de compléter sa formation.
A 21 ans et son premier prix d'Art dramatique en poche elle décroche un rôle dans la pièce de "Le héros de mon enfance" de Michel Tremblais. C'est au cours de l'une des représentation de ce spectacle que Dominique Haumont la repère et lui propose de venir jouer dans le centre culturel qu'il possède à la seule condition qu'elle soit seule sur scène et refuse toute reprise décelant le potentiel de scénariste et d'interprétation de la jeune femme. C'est ainsi que né son premier spectacle : "Dis-oui". Le succès est au rendez vous et le spectacle alors programmé pour 10 dates, tourne pendant près de deux ans.
Au cours d'un casting pour la télévision belge elle est repérée par Patrick Chabout qui lui propose d'intégrer sa troupe : Magic Land Théâtre où elle restera pendant 3 ans.
Appréciant énormément le travail collectif d'une troupe, elle rejoint en 2002 la Ligue d'Improvisation Belge Professionnelle, qui la couronnera saison après saison du titre de la jouteuse la plus étoilée. Un véritable tremplin pour Virginie qui fait la connaissance de Patrick Ridremont qui lui écrit alors son deuxième spectacle : "Qui a dit faible". Elle tourne un peu partout en Belgique et fait quelques scènes en France notamment en première partie des frères Taloche. Autre premières parties originales celles de la chanteuse Lara Fabian qui charmée par l'humour de la jeune femme la propose de la suivre sue sa tournée. Le début d'une certaine notoriété pour Virginie Hocq qui fait ainsi ses premières grandes scènes en France en Belgique et en Suisse.
En 2004 elle fait ses premiers pas au cinéma. D'abord dans un rôle d'homme dans "Un fil à la patte" de Michel Deville, puis dans un rôle très différent dans "J'aurais voulu être un danseur" d'Alain Berliner. Confortée dans ce domaine, elle acquiert quelques seconds rôles : on la voit notamment à l'affiche de la nouvelle comédie Bambou de Didier Bourdon.
En 2005, enrichie par ce parcours, Virginie passe à l'écriture de son troisième one-woman-show avec Victor Scheffer. "C'est tout moi" est plus personnel et traite d'avantage du quotidien, des expériences de la jeune femme. C'est avec "C'est tout moi" qu'elle part à la conquête de la France après deux ans de tournée dans toute la Belgique, la Suisse et le Québec. Elle s'installe au Théâtre de dix heures. Soutenue par Patrick Sébastien et Laurent Ruquier elle fait salle comble à sa grande surprise.