Jamel, archéologue français d’origine algérienne, est chargé d’effectuer des fouilles sur le site antique de Timgad, classé au patrimoine mondial de l’humanité. Dans ce village pauvre des Aurès, quand l’instituteur découvre le passé de footballeur de Jamel, il lui propose de devenir l’entraîneur de l’équipe de foot locale – soit onze gamins tous nés le même jour, sans chaussures ni maillot, mais doués de nombreux talents !
Une famille orientale émigrée, en Europe. Moncef, le père, porte en lui la souffrance du déracinement et le poids de « l’ailleurs ». Sauvegarder sa culture, vivre dans le respect des traditions, c’est pour lui, plus qu’une règle de vie, une manière de rester fidèle à son passé. Chaque matin, Cobra, sa fille, quitte la maison familiale. Voilée. Mais chaque matin, elle se change, dans un café, avant de se rendre à son travail. A la maison, Moncef est inquiet : Cobra est encore célibataire et il voudrait bien la marier au plus tôt. Dans l’entreprise où Cobra travaille, le jeune patron est tombé amoureux d’elle. Il est prêt à tout pour l’épouser. Mais Cobra, elle, veut choisir, comme sa mère l’avait fait en son temps avec son père. Elle n’aura pas le temps de présenter « l’homme de sa vie » à ses parents. Un ami de son père les surprend.
Jusque-là, Khalid Belkacem avait tout raté : son BEPC, son code de la route, son BAFA, et même son BCG. Il ne s'attendait pas à devenir le premier ''discriminé positif'' de la police. Mais comme dit sa mère : ''C'est ça, la France ! Elle donne sa chance à tout le monde !''
Dino Fabrizzi est le vendeur numéro un de la concession Maserati de Nice. À 42 ans, il arrive à un tournant de sa vie, le poste de directeur lui est ouvertement proposé et sa compagne depuis un an, Hélène, a la ferme intention de l’épouser. Pour Dino, la vie est belle, sauf que cette vie parfaite s’est construite sur un mensonge.
Dino s’appelle en fait Mourad Ben Saoud. Ni son patron, ni Hélène et encore moins ses parents ne sont au courant de cette fausse identité...
En prison, peu après la fin de la Seconde Guerre mondiale, trois jeunes Algériens font connaissance. Une fois évadés, ils s'engagent dans la lutte pour l'indépendance...
Pendant la guerre civile des années 1990, qui a déchiré l’Algérie, le commissaire de police Brahim Llob, par ailleurs écrivain à ses heures, traque les islamistes au quotidien.
Il est devenu la cible privilégiée de ces derniers et c’est avec la peur au ventre
qu’il intègre chaque matin son bureau au Commissariat central d’Alger. Il doit retrouver la fille disparue d’un ancien haut fonctionnaire du régime. Intègre, l’esprit mordant et le ton persifleur, cynique et désenchanté, Llob mène l’enquête avec ses adjoints, les lieutenants Lino et Serdj. Très vite, il s’aperçoit qu’il opère en terrain miné...
Juin 1988, fête de la musique, cité Paul Eluard en banlieue parisienne. Les vacances approchent. Yacine, 19 ans, d'origine maghrébine, ne supporte plus les séjours au bled et s'est juré cette année de ne pas y accompagner ses parents. Johnny lui, un blond à la peau très blanche, ne connaît pas l'Algérie et aurait adoré y partir.
Dans la Grèce contemporaine, les forces libérales s'opposent, de façon latente ou ouverte, au pouvoir. C'est dans ce climat tendu que débute le film, au moment où un groupe d'avocats et de militants libéraux ont organisé un meeting où parlera leur chef, le député Z.
Sur instigation de sa rivale, Azzedine, jeune premier vieillissant du théâtre, tente de violer sa partenaire Nedjma. Accusée de provocation, celle-ci disparaît à jamais. Maâmar, l'éternel comparse que Nedjma devait épouser, se révolte et, comme Hamlet, décide de nettoyer seul ce royaume pourri pour réhabiliter, à tout prix, la vérité.
