« Le réalisateur de "Pater" (2011) et du "Paradis" (2014) flirte avec le cinéma expérimental pour livrer une véritable œuvre d’art. »
Jean-Baptiste Morain
« Le filmeur enregistre avec sa caméra son regard sur le cavalier et le cheval, le cavalier surveille avec son cerveau les pas du cheval, et le cheval ne semble pas regarder grand-chose. (...) Jusqu’à ce moment sublime et subit où le cheval, brisant soudain la glace, échappe à son cavalier et se rue sur le filmeur (...). »
Anne Diatkine
« Le spectateur a tout le temps de réfléchir à comment sont montrés d’habitude les animaux au cinéma. Avec maintes paroles pour combler le silence des bêtes. C’est peu dire qu’Alain Cavalier ne tombe pas dans ce travers. »
Isabelle Danel
« Tandis que s’apprivoisent mutuellement le dresseur et l’animal, leurs corps unifiés arpentent les manèges du Fort d’Aubervilliers en des rythmes toujours plus harmonieux. »
Samuel Douhaire
« Mission accomplie : il y a de la grâce dans ces images du Caravage, masse de muscles qui se révèle d'une légèreté quasi aérienne au galop. On voit aussi les soins apportés à l'animal lors de la maladie, la relation fusionnelle avec son maître... Et, comme souvent chez le cinéaste de Thérèse, cette émotion n'exclut pas la malice. »
Jacques Mandelbaum
« A la fin, Alain Cavalier aura décidé de filmer ce qui le meut et l'entoure, relançant à chaque fois, sur un coup de dés, sa folle liberté de n'assujettir rien ni personne, en les filmant. »