« J’ai intensément partagé le travail cinématographique avec certains, jusqu’à une amitié toujours vive. Filmer aujourd’hui ce lien sentimental est un plaisir sans nostalgie. Nos vies croisées nous permettent cette simplicité rapide de ceux qui ne se racontent pas d’histoires, qui savent être devant ou derrière la caméra, dans un ensemble de dons et d’abandon au film. » Alain Cavalier
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Emmanuèle Bernheim et Alain Cavalier sont liés par trente ans d’amitié. Ils préparent un film d’après le livre autobiographique de la romancière : Tout s’est bien passé. Elle y raconte comment son père lui a demandé « d’en finir » à la suite d’un accident cardio-vasculaire. Cavalier lui propose de tenir son propre rôle et que lui, soit son père. Un matin d’hiver, Emmanuèle téléphone à Alain ; il faudra retarder le tournage jusqu’au printemps, elle est opérée d’urgence.
Les portraits d'un journaliste qui enchaîne,dans le stress, les interviews et d'un comédien, qui joue pour la première fois l'une de ses pièces.
Les portraits d'une femme qui ne veut pas vendre la maison de ses parents et d'un ancien cinéaste au passé douloureux.
Les portraits d'un cordonnier qui va fermer boutique et d'un boulanger qui rêve de développer son affaire.
Au cours des répétitions d'un spectacle, Alain Cavalier filme quotidiennement la relation unique qui lie l'écuyer Bartabas à son cheval fétiche, Le Caravage.
Cavalier Express propose une nouvelle lecture de huit courts métrages d'Alain Cavalier, pensés et présentés sous la forme d'un récit unique. Un regard du filmeur sur l'Autre, mais aussi sur sa propre démarche cinématographique qui, des années 60 à aujourd'hui, n'a cessé d'évoluer vers une épure technique et artistique. Passé et présent se télescopent, se superposent et se nourrissent mutuellement dans ce nouvel opus de la collection Une mémoire en courts...
Depuis l’enfance, j’ai eu la chance de traverser deux mini dépressions de bonheur et j’attends, tout à fait serein, la troisième. Ça me suffit pour croire en une certaine beauté de la vie et avoir le plaisir de tenter de la filmer sous toutes ses formes : arbres, animaux, dieux, humains… et cela à l’heure où l’amour est vif.
L’innocence, le cinéaste en a perdu une partie. C’est si délicat à repérer autour de soi, si difficile à ne pas perdre au tournage. Ma reconnaissance va à ceux que vous regarderez à l’écran.
Pour tenir tête au temps, j’ai une parade qui est de fouiller dans mon stock d’émotions et d’images anciennes.
Non pour retrouver ce qui ne reviendra pas mais pour deviner dans l’hiver les signes du printemps. Cela permet de recommencer encore une journée d’un pas aisé.
Alain Cavalier
Vincent Lindon et Alain Cavalier, liés par l’amitié, presque comme fils et père. Boire du Porto dans les bars, se demander quel film on peut faire ensemble. De temps en temps, mettre une cravate et un costume. Se filmer en hommes de pouvoir. Histoire de voir jusqu’où on peut mettre les pieds dans le plat. Histoire de rire. Histoire à dormir debout si on confond histoire personnelle et histoire tout court. Et toujours, la bonne question sans réponse du cinéma : est-ce vrai ou pas ?
César 2012 : nominé pour le César du meilleur film français
Sélection Officielle, en compétition - Festival de Cannes 2011.
Irène et le cinéaste. Relation forte et en même temps pleine d’ombres. Irène disparaît. Reste un journal intime retrouvé des années après. Une fraîcheur. Une attirance. Un danger. Comment faire un film ?
Alain Cavalier réalise son 3ème film autobiographique, 27 ans après ''Ce répondeur ne prend pas de messages'' et 9 ans après ''La rencontre.'' ''Le filmeur'' est une construction cinématographique faite à partir de 10 ans de journal vidéo, chaque plan accompagnant le cours de la vie. Et pour la première fois, Alain Cavalier y filme son visage.
Sélection officielle - Un Certain Regard au Festival de Cannes 2005.
C'est l'histoire d'un homme gros qui veut maigrir. Il le fait pour éviter l'éclatement, pour séduire à nouveau, pour renaître.