André S Labarthe

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André S Labarthe

Filmographie

Après la chute du mur de Berlin, le vieil agent Lemmy Caution décide de retourner à l'Ouest. Il va croiser en route l'héroïne de Werther, Don Quichotte, le chien qui allait à l'enterrement de Mozart, un marin russe qui fait la même chose que lui mais en direction contraire.

Chronique des élections législatives de la circonscription d'Asnières en 1968.

« Qu’est-ce qu’un repérage ? C’est peut-être cela : traîner dans un bistrot..., laisser circuler ses pensées. » (André S. Labarthe) La caméra réinvestit les lieux qu’arpentait Van Gogh à Montmartre, mais entre aussi au musée Van Gogh à Amsterdam. Dans cet espace qui « ressemble à un aéroport », Labarthe imagine une incroyable rencontre : celle de Vincent Van Gogh et d'Antonin Artaud. Les textes d’Artaud sont lus par Alain Cuny.

« À qui fera-t-on croire qu'Antonin Artaud est né en 1896, quand lui-même déclare à Jacques Rivière en 1924 : "Je puis dire, moi, vraiment, que je ne suis pas au monde, et ce n'est une simple attitude d'esprit" ? À qui fera-t-on croire qu'Antonin Artaud n'est pas né plutôt ce 13 janvier 1947 quand, devant une assemblée médusée, il s'accouche lui-même, en direct, sur la scène du théâtre du Vieux Colombier, 14 mois avant la date de sa mort administrative ? Alors ? Antonin Artaud serait-il mort avant d'être né ? C'est une hypothèse qui irrigue, en toute absence de preuve, le film que vous allez voir. Bienvenue dans la crypte. » (André S. Labarthe)

Carolyn Carlson crée en 1983 à la Fenice de Venise son légendaire solo Blue Lady, une chorégraphie improvisée, sur une musique de René Aubry, qui a fait le tour du monde depuis. Labarthe est là, pendant les répétitions et la première, et livre un film qui reflète bien le magnétisme de la performance de la danseuse-chorégraphe. « Ce n’est pas un film sur la danse, c’est le film entier qui danse. » (Jean-André Fieschi)

Suivant un procédé très « Labarthien », le réalisateur réutilise le matériel d’un de ses films précédents, en l’occurrence Solo, pour en créer un autre. L’occasion lui est offerte quand la chorégraphe Carolyn Carlson décide, 25 ans après sa création, de reprendre Blue Lady, en transmettant son travail à un jeune danseur, Tero Saarinen.

Portrait de deux « monstres sacrés » de Hollywood, rencontrés en 1965. Labarthe réalise en 1966 un premier portrait de Ford, avant de réutiliser le matériel pour ce film. Les entretiens avec Hitchcock avaient été - en partie - utilisés en 1985 pour l’émission Cinéma Cinémas.

« Hollywood Boulevard. Le tournage de Faces est terminé. Dans la salle de montage aménagée dans le garage, John et ses amis synchronisaient les rushes. Il est encore surexcité, après un tournage exaltant, et raconte ses précédentes expériences malheureuses, ses déboires avec la Paramount, brossant une peinture d’Hollywood peu conforme à l’idée qu’en transmettent les films. La deuxième partie a été tournée à Paris au mois d’août 1968. Trois ans ont passé. Ce n’est donc plus exactement le même homme qui parle, mais un homme mûri qui se retourne et tire les leçons de son expérience. Il nous raconte l’Amérique, l’entreprise de Shadows, celle de Faces enfin terminé – traces d’une vie qui s’est toujours refusée à séparer le travail et les plaisirs, les peines et les joies, l’action et la réflexion. » (Janine Bazin et André S. Labarthe)

« Vous êtes un bébé, dit F. Lang à Godard, et je suis un dinosaure. » « Vous avez fait 42 films, répond Godard, et je suis au début de ma carrière. » Ce dialogue enregistré en 1964 constitue le point de départ de cette conversation en 8 parties tournée juste après Le Mépris de Godard, une conversation entrecoupée de fragments du Mépris et de M le Maudit de Fritz Lang. L’un des plus célèbres volets de la série Cinéma/Cinéastes de notre temps.

Maigret et Simenon, sont-ils interchangeables ? Claude Chabrol dialogue avec Labarthe sur la figure du mythique commissaire du Quai des Orfèvres et de ses imitations, conversation caustique entrelacée par des images d’archives de l’écrivain belge. Un film conçu comme un polar et réalisé pour la chaîne thématique 13e Rue.

Réalisé dans le cadre de la série Des Hommes d’Antenne 2 (1975-1985) de Jean-Marc Soyez, Labarthe filme les égoutiers de Saint-Denis dans leur univers quasiment parallèle, où les égouts portent le nom des rues de la ville d’en haut. Formidable immersion dans un monde tout aussi cinématographique que réel. «L’envers de la médaille : il faut voir ce qui ne peut être vu, tenir ce qu’on ne peut toucher.» (Jean-Marc Soyez)

Qui est Diourka Medveczky ? Arrivé de Hongrie en France en 1948, il rencontre Bernadette Lafont. Après son son mariage elle, dans les années 1960, il abandonne la sculpture et réalise trois films, "Marie et le curé", "Jeanne et la moto" et "Paul". Au début des années 1970, il cesse son activité artistique et se retire dans le Cévennes. Fredet et Labarthe sont allés le voir