Né à New York, Christian Slater passe son enfance dans le milieu du spectacle, élevé par un père acteur de théâtre et une mère directrice de casting. Il fréquente la Dalton School et la Professional Children"s School, développant ainsi précocément son appétence pour le cinéma.
Dès l'âge de 7 ans, il participe donc à des séries télévisées ("On ne vit q'une fois"), et joue à Broadway deux ans plus tard dans des reprises de "Macbeth", "David Copperfield" ou "Side man". Il fait ses débuts au cinéma dans The Legend of Billie Jean (1985), à l'âge de 15 ans, mais la vraie révélation intervient l'année suivante, avec le rôle du novice accompagnant Sean Connery dans Le Nom de la rose.
Il continue ensuite à apparaître à la télévision, puis revient au cinéma au début des années 90, à chaque fois dans des rôles de jeune garçon fougueux, que ce soit dans Young Guns 2, Pump up the volume ou en Will "l'écarmate" dans Robin des bois, prince des voleurs de Kevin Reynolds.
Acteur en vue au coeur des années 90, il ne dépasse pourtant que difficilement le statut de second rôle, si ce n'est dans le très violent True Romance de Tony Scott (1993). Il donne ainsi la réplique au duo de beaux gosses "Cruise/Pitt" dans Entretien avec un vampire et à Kevin Bacon dans Meurtre à Alcatraz (1995).
Fan absolu de la série "Star Trek", il se permet une petite récréation en tournant le sixième épisode des aventures cinématographiques de l'Enterprise. Acteur décontracté, volontiers capable d'auto-dérision (Austin Powers en 1997), il fait face à des difficultés personnelles avant de se relancer, à la fin de la décennie, en acteur/producteur aux fortunes diverses : succès d'estime pour le thriller Very bad things (1999), demi-échec pour sa Pluie d'enfer en 1997.
Collaborateur régulier de John Woo qui lui offre deux de ses plus beaux rôles en "action-hero" lassé et mélancolique dans Broken Arrow (1996) et Windtalkers, les messagers du vent (2002). Ces différentes prestations ne l'empêchent pas de disparaître progressivement du grand écran, retrouvant l'affiche à quelques reprises dans Profession profiler (2004), Bobby (2006) ou en voix d'Igor (2008), prouvant que son jeu énergique n'est pas tout à fait épuisé.
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