Diogo Doria

1917, à Rangoon en Birmanie. Edward, employé par l’Empire britannique, s’enfuit le jour où il devait épouser sa fiancée Molly. Au cours de son voyage, la panique cède la place à la mélancolie. Contemplant le vide de son existence, le lâche Edward se demande ce qu’il est advenu de Molly… Pendant ce temps, Molly reste déterminée à se marier et part à la recherche d’Edward à travers l’Asie.

Un soir, le pauvre Magloire tente de secourir un homme agressé, qui lui remet une grosse somme d’argent avant de trépasser. Au lieu de supprimer ce témoin, les tueurs décident d’embaucher Magloire dans leur organisation.

A Lisbonne, Macário tombe amoureux d'une jeune fille. Après de nombreuses péripéties : lutte contre son oncle qui s'oppose au mariage, exil provoqué par les problèmes d'argent, trahison d'un ami, il conquiert le droit de l'épouser. Mais durant les préparatifs du mariage, Macário découvre les étranges pratiques de sa future femme. C'est cette histoire, celle de ses chagrins, que Macário livre à une inconnue lors d'un nouveau voyage.

Le riche Antonio et José, le fils de la servante, sont complices depuis l'enfance. Les jeux de l'amour les lient plus étroitement encore: Antonio épouse Camila, dont José est depuis toujours amoureux, et il a pour maîtresse la dangereuse Vanessa, l'associée de José dans d'obscures et peu avouables commerces. Le diable s'en mêle et se moque cruellement de la servante, fidèle observatrice, qui aura cherché en vain à conjurer le mauvais sort...

Un jeune homme au coeur pur confronté à la pression sociale de s'enrichir à tout prix, un groupe d'enfants aveugles qui tentent d'ouvrir les yeux de non croyants à la foi chétienne, un bordel d'anciennes religieuses : tous ces paradoxes contenant une certaine dose d'ironie transforment ce conte pour enfants en une fable philosophique.

3 histoires entrelacées, l'une tirée de la nouvelle D'Antonio Patricio ''Suzy'', l'autre de la pièce de théâtre de Prista Monteiro ''Les Immortels'', et la 3ème racontée en flash-back, d'après ''La Mère d'un Fleuve'' d'Agustina Bessa-Luis. Une façon tripartite, selon Manoel de Oliveira, de montrer le désir latent chez l'homme d'atteindre l'immortalité.

D'origine portugaise, Alfonso est venu au Portugal pour jouer dans un film qui se tourne dans le nord du pays. Désireux de connaître le village qu'avait quitté son père soixante ans plus tôt, il part, accompagné de Manoel, son metteur en scène, de Judite et Duarte, ses collègues de travail. Au cours du trajet s'entrecroisent deux récits: celui de Manoel évoquant sa propre enfance et celui que fait Alfonso des tribulations de son père.

Ema, pour s’évader de sa vie terre a terre, se réfugie dans la poésie et le romantisme. Ses amours successives ne voilent pas sa désillusion progressive et, comme Emma Bovary, la conduisent a la mort.

Surnommée ''la petite Bovary'' pour son goût du luxe, ses illusions et le désir qu'elle inspire, la belle Ema a épousé sans amour Carlos. Elle va connaitre trois amants, qui ne sauront enrayer son sentiment grandissant de désillusion, elle qui se définit volontiers comme n'étant qu'un ''état d'âme qui balance''.

''Le Jour du Désespoir'' retrace les derniers jours du plus grand écrivain portugais du XIXè siecle, Camilo Castelo Branco, un éternel amoureux du plaisir et des femmes, tourmenté depuis l'adolescence par l'idée du suicide. La fin de sa vie, marquée par la cecité et la souffrance, l'améneront à decider de son acte final.

Sur fond de la dernière guerre coloniale portugaise, le récit d'un sous-lieutenant fait à ses compagnons, retracant l'épopée de son pays, le Portugal, épopée construite à partir de quelques grandes défaites. Le récit ne s'achèvera qu'au jour de la révolution du 25 avril 1974...

Marguerite aime le vicomte d'Aveleda qui lui-même est épris de la jeune femme. Seulement il cache un terrible secret qu'il lui révélera le soir de leurs noces. Quant à Don Juan, également séduit par la jeune femme et fou de jalousie, il profère des menaces de mort à l'encontre des deux amants. Le drame, cependant, ne viendra pas de là où on l'attend.