Film-réflexion sur la ville d'Odessa. De son éveil et du début de son agitation le matin, à la pause du midi jusqu'au soir où le calme revient dans la ville.
Film improvisé dans les rues d'Odessa qui devint l'ouvrage de Vertov le plus célèbre à l'étranger, il est un traité d'écriture de cinéma extraordinaire. Vertov travaillait au moins depuis 1926 à ce grand manifeste esthétique et politique prévu pour être le premier volet d'un diptyque dont la seconde partie devait être confiée à son frère Michael kaufmann et Elisaveta Svilova, sa femme, assurant le montage de l'ensemble.
L'accueil qui lui a été réservé témoigne des changements profonds que l'URSS était en train de vivre.
Les théories de Vertov sur le ''ciné-oeil'' ont franchi les frontières. Les cinéastes d'avant-garde allemands (Ruttman, Richter), français (Vigo, Carmé, Lods), hollandais (Ivens), belges (Stork), anglais (Grierson) s'en sont emparés.
Ce film fait l'éloge de toutes les avancées de l'ère Révolutionnaire : la nouvelle vie des travailleurs, les multiples nationalités aujourd'hui réunies et le progrès technologique.
Film important sur le plan technique pour l'histoire du cinema. Premier long metrage de Vertov qui mit en pratique sa theorie de la vie filmee a l'improviste.
Ce film porte un autre ''2.000 metres au pays des bolcheviks'', soit l'exaltation du travail createur, a une periode clef de la reconstruction du pays.
Ou la Symphonie du Donbass, celebre bassin houiller. Eloge du premier plan quinquennal et du travail productif. Sur le plan technique:le film est riche au niveau sonore.
Tableau de l'URSS en 1930 avec trois chansons inspirées par Lenine.
Un documenatire qui dépeint la situation générale du pays au lendemain de la révolution russe. Le travail sur le son évoque la descente au cœur de lamatière par le ralenti sonore de la sirène qui rythme la vie des ouvriers.
Dziga Vertov rend hommage à la révolution d'Octobre 1917 qui a donné, en Russie, le pouvoir aux bolchéviks : il filme les grands travaux réalisés en Ukraine.
Un montage d'images tournées dans toute l'Union soviétique par les correspondants de Dziga Vertov : un hommage aux paysans, artisans et pêcheurs.
Hommage à Lénine, «ami et libérateur de tous les hommes asservis».
