De nos jours, à Marseille, des réfugiés de l'Europe entière rêvent d'embarquer pour l'Amérique, fuyant les forces d'occupation fascistes. Parmi eux, l'Allemand Georg prend l'identité d'un écrivain mort pour profiter de son visa. Il tombe amoureux de Marie, en quête désespérée de l'homme qu'elle aime et sans lequel elle ne partira pas...
L'abattoir est loin de tout, tout au bout de la zone industrielle.
Au début, on pense qu'on ne va pas rester.
Mais on change seulement de poste, de service.
On veut une vie normale.
Une maison a été achetée, des enfants sont nés.
On s'obstine, on s'arc-boute.
On a mal le jour, on a mal la nuit, on a mal tout le temps.
On tient quand même, jusqu'au jour où l'on ne tient plus.
C'est les articulations qui lâchent. Les nerfs qui lâchent.
Alors l'usine vous licencie.
A moins qu'entre temps on ne soit passé chef, et que l'on impose maintenant aux autres ce que l'on ne supportait plus soi-même. Mais on peut aussi choisir de refuser cela.
Entrée du personnel a été réalisé à partir de récits de vie de salariés et de scènes tournées dans de grands abattoirs industriels, sous la surveillance des patrons.
Les adolescents portent les couleurs de notre monde : ils sont noirs et blancs. Leur vie s’égraine dans une cité de banlieue où ils se croisent, se disputent et finissent par s’aimer. Pourtant, ce n’est pas si simple. Car, le jour où Jo apprend qu’il a été accepté au football club d’Arsenal, la vie du quartier soudain s’accélère.