Les naufragés de l’Abraham Lincoln, le Professeur Aronnax, son fidèle domestique Conseil, et Ned Land, maître harponneur, qui s’étaient lancés à la poursuite d’un mystérieux monstre marin, sont recueillis à bord du Nautilus. Le Capitaine Némo, aux commandes du vaisseau sous-marin légendaire, les retient prisonniers et les entraîne malgré eux dans un tour du monde à travers les océans, où l’expérience scientifique se mêle à la poésie des grandes profondeurs.
C’est une première pour 30 danseurs de hip-hop, krump, break, voguing… Une première pour le metteur en scène Clément Cogitore et pour la chorégraphe Bintou Dembélé. Et une première pour l’Opéra de Paris. En faisant dialoguer danse urbaine et chant lyrique, ils réinventent ensemble le chef-d’œuvre baroque de Jean-Philippe Rameau, Les Indes Galantes. Des répétitions aux représentations publiques, c’est une aventure humaine et une rencontre aux enjeux politiques que nous suivons : une nouvelle génération d’artistes peut-elle aujourd’hui prendre la Bastille ?
Printemps 2011, Jean-François Sivadier met en scène La Traviata à Aix-en-Provence, Louis Langrée dirige le London Symphony Orchestra, Natalie Dessay est Violetta. Pendant deux mois, des salles de répétitions aux coulisses du Théâtre de l’Archevêché, une équipe de cinéma a suivi leur travail au plus près.
Comment devient-on La Traviata ?
Comment l’histoire nous apparaît sur un plateau de théâtre ?
Comment l’émotion renaît-elle sous la baguette du chef, entre les rangs de l’orchestre et du choeur ?
Comment se reproduit et se renouvèle la magie de l’opéra ?
Comment s’opère l’incarnation ?
Chacun d’entre nous a un jour rendez-vous avec cette femme, cette oeuvre, ce mythe : TRAVIATA.
Tourné à l'occasion des répétitions de Pelléas et Mélisande, lors de la création de l'œuvre à Moscou, dont Olivier Py assurait la mise en scène et Marc Minkovski la direction musicale. En juin 2007, le metteur en scène Olivier Py et le chef d’orchestre Marc Minkowski créent Pelléas à Moscou dans une distribution franco-russe. En quelques semaines de répétitions, le temps d'une production, qu'il soit artiste français confirmé, jeune chanteur russe ou technicien anonyme, qu'il œuvre sur le plateau, dans la fosse ou en coulisse, chacun se trouve confronté à l'étrangeté de Pelléas et Mélisande. L'univers de l'œuvre et celui du théâtre ne font plus qu'un, allégorie peuplée d'artistes, de musiciens, de figurants et de toute une fraternité humaine.
