Né à Paris, Raphaël Fejtö prend le train du cinéma alors qu'il est âgé d'à peine 12 ans. La raison ? Un casting réussi pour le film de Louis Malle, Au Revoir les enfants (1987). C'est un succès, salué par la critique et les professionnels, mais le jeune homme disparaît aussi vite, le temps de faire son vrai apprentissage du cinéma et de découvrir Bukowski, Jarmusch et Woody Allen.
Loin d'être resté inactif pendant cette période, il écrit, illustre et publie sous la bannirèe de l'Ecole des loisirs des livres pour enfants, et s'achète à 18 ans grâce au cachet d'Au Revoir les enfants une caméra vidéo qui lui permet de réaliser ses premiers courts-métrages. Déjà, c'est Romain Duris qui en fait l'affiche et 56 fois par semaine (1996) obtient un honnête succès en festivals.
Il faut attendre 8 ans pour le voir porter son premier projet de long-métrage mais en 2004, il réussit à monter Osmose, film générationnel, où son habituelle galerie d'acteurs (Romain Duris en tête mais aussi Clément Sibony) servent le portrait d'une communauté de jeunes pré-trentenaires dans leurs galères quotidiennes.
Budget modeste mais rempli d'une énergie fole, le film est remarqué et Fejtö porusuit son exploration de l'humain, avec L'Age d'homme (2007), où il observe un Romain Duris en quête de soi, à l'orée de l'âge adulte et des responsabilités.
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