Sandrine Kiberlain

Née à Paris, elle est formée au Cours Florent après avoir été introduite par Francis Huster qui la fait tourner dans On a volé Charlie Spencer ! en 1986.

Après des apparitions chez Jean-Paul Rappeneau (Cyrano de Bergerac), ou Sophie Fillières (Des filles et des chiens), c'est son rôle de call-girl dans Les patriotes d'Eric Rochant qui la révèle en 1995, avec une nomination aux Césars à la clé. Un peu plus de 10 ans plus tard, en 2007, elle justifie d'une carte de visite assez prestigieuse où on compte de belles signatures d'auteurs comme Jacques Audiard, Laetitia Masson, Pierre Jolivet, Pierre Salvadori, Claude Miller ou Pascal Bonitzer.

"Je voulais m’exprimer autrement". On la savait comédienne mais en 2005 elle affirme ainsi sa nouvelle orientation vers la chanson avec l'album, Manquait plus qu'ça. Sandrine parle d’elle, de ce qu’elle pense, sans jamais sombrer dans le nombrilisme.  C'était un pari forcément risqué que de quitter le confort du grand écran pour monter sur scène et se confronter à un public à la fois bienveillant et exigeant. Sandrine fait son entrée dans la nouvelle scène française avec la modestie qui sied aux plus grandes… Elle se charge des textes. Côté musique, ses complices ont pour nom Souchon (père et fils), Voulzy... et Bazbaz.

Une fois cette parenthèse (provisoirement) fermée, elle retrouve le grand écran en 2007 avec Très bien, merci et La vie d'artiste de Jean-Marc Fitoussi. Le second opus de ses aventures musicales, Coupés bien nets et bien carrés, sort quelques mois plus tard, toujours composé avec Pierre Souchon et Bazbaz, auxquels s'adjoignent Etienne Daho et Michael Furnon de Mickey 3D pour d'amicales participations.

En 2009, elle est à l'affiche de la comédie dramatique Romaine par moins 30° d'Agnès Obadia, ou l'histoire d'une femme dont la vie amoureuse se déconstruit à 10 000 kms de la France, au Québec, et... en hiver bien sûr ! Affirmant de plus en plus un talent comique inédit, elle incarne, la même année, la maitresse du Petit Nicolas dans l'adaptation de Laurent Tirard.