Les dernières années de la dynastie Qing, l’empereur Guangxu tente de lancer un mouvement de réforme vite écrasé par sa tante, l’impératrice douairière Cixi, qui exerce toujours la réalité du pouvoir. Au-delà de ses qualités artistiques indéniables qui en font l’un des chefs-d’œuvre du cinéma hongkongais d’après-guerre, «Sorrows of the Forbidden City» est un film qui a une véritable importance historique. Considéré comme anti-progressiste, il sera qualifié de « trahison nationale » par Mao Zedong en 1954, puis violemment attaqué dans un essai publié près de vingt ans après sa sortie, au tout début de la révolution culturelle.
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