Sète, le port. Monsieur Beiji, la soixantaine fatiguée, se traîne sur le chantier naval du port dans un emploi devenu pénible au fil des années. Père de famille divorcé, s’attachant à rester proche des siens, malgré une histoire familiale de ruptures et de tensions que l’on sent prêtes à se raviver, et que les difficultés financières ne font qu’exacerber, il songe à s'en sortir en créant sa propre affaire : un restaurant. Il ne cesse d'en rêver, d'en parler, en famille notamment. Une famille qui va peu à peu se souder autour d’un projet, devenu pour tous le symbole d’une quête de vie meilleure.
Chaque semaine, Virgil fait rêver son père Ernest en lui racontant au parloir ses exploits de boxeur. Il y vient aussi pour croiser le regard de Margot, elle aussi en visite. Cette semaine, Ernest annonce qu'il va sortir et qu'il va enfin pouvoir revoir Virgil sur un ring. Seulement, ce dernier ne boxe plus depuis 3 ans.
La compagnie Vigilante, petite société de transport de fonds, est en crise. Déjà victime de trois braquages qui n'ont laissé aucun survivant, elle est au bord du dépôt de bilan et ses employés sont sur les nerfs. On évoque même une éventuelle complicité entre les patrons de l'entreprise et les braqueurs. C'est dans ce contexte difficile qu'Alexandre Demarre se présente un matin pour entamer sa première journée de travail.
Tel un Candide rêvant de l'Eldorado, Jallel débarque en France avec l'espoir de tenter sa chance. De rencontres en rencontres, de foyers en asociations, il va cheminer dans le Paris des exclus et, faute de satisfaire ses espoirs de fortune, il va découvrir et partager la solidarité des déshérités.