Un bidonville de Rome, dans les années 60.
Giacinto règne en tyran sur sa famille : sa femme, ses dix enfants, les conjoints, les amants et la grand-mère, tous logés sous le même toit, dans un taudis pouilleux. Tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur, car le patriarche acariâtre possède un magot d’un million de lires – reçues en dédommagement après avoir perdu un œil – que chacun espère lui voler. Tandis que Giacinto passe ses journées à se saouler ou à violenter les femmes autour de lui, que la fille tapine dans les rues de Rome, que le fils se travestit en femme, que la grand-mère apprend l’anglais à la télé, que la belle-fille trompe son mari avec le frère de ce dernier, que le petit fils chasse les rats morts, on prépare en cachette l’assassinat de Giacinto…
Sortie le 16 décembre 1976
Mr Boo, détective privé et patron ingrat, engage deux nouvelles recrues pour l’aider à démanteler une organisation de voleurs de rue. En véritable tyran, il ne cesse de martyriser ses acolytes quitte à perdre le contrôle de la situation. Premier volet de la série culte des Mr Boo, The Private Eyes est une comédie burlesque au sous-texte social fort. Michael Hui en chef autoritaire laisse entrevoir un portrait virulent du marché du travail et de la pression sur les petites gens dans le milieu des années 70, sur fond de gags cultes.