Un bidonville de Rome, dans les années 60.
Giacinto règne en tyran sur sa famille : sa femme, ses dix enfants, les conjoints, les amants et la grand-mère, tous logés sous le même toit, dans un taudis pouilleux. Tous acceptent son autorité et sa mauvaise humeur, car le patriarche acariâtre possède un magot d’un million de lires – reçues en dédommagement après avoir perdu un œil – que chacun espère lui voler. Tandis que Giacinto passe ses journées à se saouler ou à violenter les femmes autour de lui, que la fille tapine dans les rues de Rome, que le fils se travestit en femme, que la grand-mère apprend l’anglais à la télé, que la belle-fille trompe son mari avec le frère de ce dernier, que le petit fils chasse les rats morts, on prépare en cachette l’assassinat de Giacinto…
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Interprétation par Pasolini de quelques contes des « Mille et Une Nuits » en une série d’histoires à tiroirs. « Ce qui m’a inspiré, c’est de voir le destin à l’œuvre activement, en train de décaler la réalité, non pas vers le surréalisme et la magie… mais vers la déraison révélatrice de vie, qui ne prend un sens que si l’on fait un film réaliste, rempli de poussière et de visages pauvres. Mais j’ai fait aussi un film visionnaire où les personnages sont dans un état de ravissement et poussés, malgré eux, par un désir anxieux de connaissance dont l’objet est ce qui leur arrive… »
Zumurrud, la fiancée de Nur-Ed-Din, disparaît mystérieusement. En tentant de la retrouver, le jeune homme va vivre des aventures exotiques et érotiques tout au long de son enquête... Dernier volet de ''La trilogie de la Vie'' de Pasolini. Les deux précédents sont ''Le Decameron'' et ''Les contes de Canterbury''.
D'apres des legendes Orientales sur l'erotisme, la jeunesse, l'esprit libertin.